CAP = Courant d’Air Poétique
« CAP sur les Supermarchés, Hypermarchés, Centres Commerciaux »
Pour en savoir plus sur le principe du CAP, cliquez sur les photos ci-dessous.
Que se passe-t-il lorsque la poésie de la littérature déboule dans notre quotidien sans que nous ne l’ayons prévu ?
Le CAP est un Courant d'Air Poétique. C’est parce que la compagnie Du vent sous les semelles croit désespérément que la poésie sauvera le monde qu’elle a à cœur de tenter d’en insuffler partout où elle passe. Dans notre société pourtant hyper-communicante, nous constatons que la poésie n’est que trop peu partagée dans notre quotidien. Nous tentons donc de créer une faille poétique dans le réel puis d’observer ce qu’il s’y passe.
La compagnie Du vent sous les semelles s'accompagne d'une ou plusieurs collaborations artistiques pour chacun de ses CAP. Ensemble, nous travaillons le choix des textes. Le dénominateur commun : l'inscription des textes dans le réel. La collaboration artistique a pour ambition d'ouvrir la recherche à un grand nombre d'observateurs : des auteur/trices, metteur.es en scène, artistes, universitaires, chercheur.euses. Enfin, un compte-rendu est écrit par la collaboration artistique.
1ère phase : Les acteur.ice.s de la compagnie s’emparent de textes littéraires inscrits dans le réel. Extraits choisis et travaillés avec la collaboration artistique. 2ème phase : Ces textes sont ensuite « dits » dans des lieux non-dédiés, sans mise en scène ni costume ni préalable à la parole. Cette dernière surgit puis disparait. Les gestes sont au plus proche du réel. 3ème phase : Un travail d’observation, de prise de notes, de retranscriptions.
Tous les deux mois environ, un Courant d'Air Poétique soufflera sur Montpellier. Date, horaire et lieu sont tenus secrets afin de préserver ce moment unique. Néanmoins, des indices publiés sur les réseaux sociaux quelques jours à l'avance pourront mettre les curieux sur la piste.
Pour la compagnie Du vent sous les semelles, injecter de la poésie dans le quotidien c’est nous réapproprier la langue comme outil de lutte. C’est un combat face aux dangers de l’appauvrissement de la pensée. C’est une inversion des rapports de force.
Notre territoire d’expérimentation s’aventure à Montpellier dans des lieux étant à priori non-dédiés à la poésie. Centres-commerciaux, magasins de proximité, restaurants, musées, bâtiments administratifs, rues, transports en commun, etc.
Le prochain Courant d’Air Poétique va souffler sur les grands espaces de la consommation de masse Montpelliéraine : Supermarchés, Hypermarchés, Centres Commerciaux.